Les compétences d’un avocat

Les compétences d’un avocat

Chacun a généralement déjà eu recours au service d’un avocat dans un moment particulier de sa vie. Et le choix de ce professionnel du droit est parfois bien malaisé. En effet, les adresses sont innombrables et les questions fusent. Faut-il se tourner vers un avocat généraliste ou vers un avocat spécialisé dans un domaine particulier ? Saura t’il mieux m’aider s’il a acquis une formation complémentaire ? Quels autres critères de sélection dois-je prendre en compte ? 

L’avocat généraliste

Par définition, l’avocat généraliste est capable de traiter n’importe quelle affaire dans tous les domaines de la juridiction. Droit civil, droit de la famille et des personnes, droit du travail … c’est un « touche à tout », polyvalent dans le métier. Par contre, il n’hésitera pas en cas de question pointue, à prendre conseil auprès d’un autre confrère, plus à même de traiter l’affaire. 

L’avocat spécialisé

Tout d’abord, attention aux mentions gravées sur les plaques. Spécialiste et spécialisé ne veulent pas dire la même chose. L’avocat dit spécialiste se targue d’intervenir dans des dossiers relatifs à telle ou telle matière qui devient peu à peu son domaine de prédilection. 

L’avocat spécialisé, quant à lui, a obtenu un diplôme reprenant les domaines dans lesquels il intervient spécifiquement. Beaucoup de professionnel sont maintenant spécialisés. En effet, leur image auprès de la clientèle est de fait plus crédible. Par ailleurs, l’obtention d’un examen supplémentaire joue généralement sur le montant des honoraires demandés. La ou les mentions de spécialisations peuvent être inscrites sur tous les supports tels que le site internet, les différentes éventuelles publications ou tous les supports papiers par exemple. De même, l’annuaire national des avocats reprend les différentes spécialisations. 

Les mentions de spécialisations sont au nombre de vingt-six mais, un avocat ne peut en obtenir et ne faire usage que de deux mentions. 

L’examen a bien évolué. Il était jusqu’à peu encore, théorique. Aujourd’hui, il est devenu pratique. Ainsi, le concurrent, qui a au moins quatre années d’expérience, doit répondre devant un jury élaboré par le Conseil National des Barreaux à des questions relatives à l’étude d’un dossier. Sont ainsi vérifiées ses compétences professionnelles mais aussi sa propension à gérer une mise en situation professionnelle. Un certificat lui est ensuite remis par ce même Conseil pour valider l’obtention. 

L’avocat spécialisé se doit ensuite de suivre des formations pour maintenir son niveau de compétences dans le(s) domaine(s) choisis. Ainsi, il doit consacrer dix heures de formation à l’aspect général et dix heures supplémentaires de formation spécialisé chaque année. 

Les compétences de l’avocat

Prêter serment ne consiste pas seulement en une cérémonie pour le professionnel du droit. En effet, ce moment est aussi l’occasion de s’engager à répondre à un certain nombre d’obligations. 

Ainsi, l’avocat est soumis à des règles déontologiques reprises dans plusieurs décrets. Les principes sont nombreux, on y retrouve notamment le principe d’indépendance, qui l’oblige à travailler sans pression extérieure. Le principe de loyauté reprend quant à lui la règle des conflits d’intérêts. 

La confidentialité est aussi une obligation principale. Elle concerne bien sûr le client mais aussi son entourage et tous les tiers intéressés par le dossier. Que les déclarations soient verbales ou écrites, rien ne doit filtrer du cabinet de l’avocat. 

Le devoir d’information, de conseil et de diligence est aussi un point crucial. En effet, le professionnel est tenu d’expliquer les tenants et les aboutissants à son client, mais aussi de le mettre en garde sur un éventuel non aboutissement de l’affaire, ou sur toutes les voies de recours. Il doit aussi l’informer au fur et à mesure de l’avancement du dossier et dès le début de la collaboration du montant de ses honoraires. 

En dernier lieu, l’avocat doit être capable de fournir une assurance professionnelle obligatoire qui protège le client en cas de faute professionnelle. Ainsi, un client ayant subi un préjudice peut demander réparation. 

Une deuxième assurance doit être souscrite, il s’agit de l’assurance des fonds confiés à l’avocat, déposés sur les comptes CARPA. 

Un manquement caractérisé à l’une de ces obligations est sévèrement sanctionné, soit disciplinairement, soit par un avertissement ou une interdiction d’exercer. Les cas les plus graves ont vu les protagonistes rayés du barreau. 

L’avocat est ainsi tenu tout au long de sa carrière à un certain nombre d’obligations auxquelles il ne peut en aucun cas déroger. 

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